28 août 2013

Écrire, c'est agir.

C'est mon nouvel ordre du jour. Écrire, c'est agir. Tous les jours, j'écrirai, et ce, même si je n'ai pas le temps de le faire. Le moment propice et calme, je sais qu'il ne sera jamais là comme je le souhaiterais. Le moment idéal, je le créerai, que ce soit ici ou dans mes mille et un journaux d'écriture. Assise dans le corridor de ma maison, au coeur du chaos, s'il le faut, pendant que les enfants courent et crient partout, soit, je le ferai! Écrire, ici ou ailleurs, tout ce que mon coeur perçoit et comprend, voilà ce qui me motive en ce moment.

Ici et maintenant, je tiens d'abord à souhaiter un beau voyage à mon papa qui part seul aux États-Unis pour quelques semaines. On the road, à l'instar de Jack Kerouac, il trouvera son chemin, j'en suis certaine. Je t'aime mon papapillon. 

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Ici et sur la blogosphère, une phrase a attiré mon attention : « Une société civilisée dont l’histoire au surplus est marquée par les valeurs chrétiennes, a l’obligation morale de servir d’abord les plus faibles en son sein. » C'est Jean-Pierre Proulx (carnet sur Wordpress) qui dénonce les inacceptables et intolérables coupures du gouvernement en éducation, particulièrement pour les élèves handicapés et ceux qui éprouvent des difficultés d'apprentissage (Le Devoir, le 28 août 2013). Aujourd'hui, avec l'accélération constante des connaissances, il est primordial de prendre soin des jeunes les plus vulnérables afin de leur donner toutes les chances de réussir à l'école, a fortiori dans la vie.

On ne peut rester silencieux devant des gestes si odieux de ceux qui nous gouvernent. L'éducation devrait être la première priorité de nos chefs. De plus, en cette rentrée scolaire 2013-2014, pourquoi la ministre de l'Éducation n'a-t-elle pas prononcé un discours qui nous rallie (sinon que c'est sa première rentrée au pouvoir)? Insuffler des rêves aux enseignants, aux dirigeants, aux élèves et aux parents, c'est aussi son rôle. Or, il est vrai qu'il est difficile de lancer de belles idées si, dans la réalité, les écoles publiques du Québec s'écroulent sous les moisissures et le manque d'entretien. À quand le financement du public par les grandes entreprises dont les coffres débordent, et même dont les richesses s'envolent vers des paradis fiscaux?

Le paradis où chaque individu réalise ses desseins, petits et grandioses, c'est ici qu'il faut le bâtir. Mais où sont donc les hommes et les femmes de mon pays qui ont à coeur l'éducation de notre jeunesse? Ailleurs, c'est évident. Pas tous, évidemment et heureusement.


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