4 janvier 2011

Point d'action (ou d'inaction), prise III : point de diète!



Sur le blogue de Marie-Claude Lortie, elle écrivait un peu plus tôt : Come on, je n'étais quand même pas pour mettre une photo de banque d'image de femme avec une salade! On est pu capable!
C'est vrai qu'on est vraiment pu capable, mais quand j'ai vu ma fille Angélique, ce midi, placer sa Barbie ballerine sur la chaise de bébé avec un verre d'eau et un verre de salade verte (sans vinaigrette), je n'ai pas pu m'empêcher de vous partager cette image marquante! Mon ange connaît bien ce qui ne fera pas prendre de poids à sa poup­ée...

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En effet, pour 2011, mon corps ne subira aucune formule de diète ou de régime que ce soit. C'est décidé et c'est écrit, point. Par contre, je tenterai plus que jamais de faire attention à ma santé, en m'écoutant davantage. Je vous propose de lire la chronique d'aujourd'hui de Marie-Claude Lortie. J'adhère entièrement à ses propos. Je vous présente ici sa façon de voir la vie en 10 résolutions pour manger librement, mais allez lire la suite sur son blogue pour lire ses commentaires ô combien pertinents en cette ère de régimes minceurs à n'importe quel prix! Pour ce qui est de mon désir de réduire considérablement mes portions de viande, c'est une autre histoire, une prochaine fois!

1. Non aux régimes.

2. Pas d'interdictions.

3. Dire non.

4. Réduire les quantités.

5. Ne pas avoir peur de manger.

6. Ne pas avoir peur de ne pas manger.

7. Avoir faim.

8. Distinguer la faim de la fatigue.

9. Manger ce qu'on aime.

10. Miser sur le plaisir!


J'ai envie de vous laisser avec les mots de Charles Baudelaire, lesquels résument ce qui m'allume quand je pense aux plaisirs de la vie, comme faire bonne chère (bien manger, mais attention, ne pas confondre avec la chair)! Bien sûr, la modération (surtout avec le vin) a bien meilleur goût, mais quand on a été élevée dans la démesure comme moi, il est parfois difficile de mesurer ses envies enivrantes!

Enivrez-vous

Il faut être toujours ivre, tout est là ; c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve. Mais de quoi? De vin, de poésie, ou de vertu à votre guise, mais enivrez-vous! Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge; à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est. Et le vent, la vague, l'étoile, l'oiseau, l'horloge, vous répondront, il est l'heure de s'enivrer; pour ne pas être les esclaves martyrisés du temps, enivrez-vous, enivrez-vous sans cesse de vin, de poésie, de vertu, à votre guise.

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7 commentaires:

  1. Je suis bien d'accord avec toi.

    Assez, les dictats, les règles... mangeons parce que nous avons faim, parce que nous salivons à l'idée de goûter un aliment ou un plat.

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  2. Isabelle : Oui, assez les dictats, j'aime ça!

    Odette : Merci! :-)

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  3. oh! que oui, ce billet de Marie-Claude Lortie m'a beaucoup inspiré aussi!!

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  4. "Trouver une façon de distinguer la faim, qui est un besoin physique, de l'envie de manger, souvent liée à des raisons émotionnelles - manger réconforte, manger désennuie, manger fait plaisir - et trouver ensuite moyen de répondre à ces besoins autrement qu'avec de la nourriture". Cultiver la créativité est sûrement le meilleur moyen de répondre aux besoins émotionnels... Tu es sur la bonne voie belle Isabelle!

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  5. Chère Christiane, j'adore l'idée de cultiver la créativité! :-)

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  6. La générosité est une délicieuse démesure !

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Merci de me laisser un mot sympathique.