5 juillet 2014

Interlude

Bonsoir,

Je crois que les soyeuses interrogations que vous soulevez ainsi sont tout à fait pertinentes. En effet, il faut parfois s'arrêter à réfléchir au sens des multiples attachements qui sont le lot de nos existences hautes en couleur. Peut-être y aura-t-il toujours (j'en veux mon expérience pour preuve) les gens qui sont plus intimement liés à nos tergiversations quotidiennes, et les autres, parmi lesquels l'on peut distinguer des visages moins bien définis certaines entités d'exception, qui nous font vibrer au diapason d'une fréquence toute spéciale, des visages qui nous donnent le goût de penser que la vie est tissée non seulement de réponses acceptées, mais aussi d'étoiles filantes dignes d'observation, soient-elles télescopiques.

Je suis personnellement heureux d'avoir la chance de vous découvrir, même au détour d'un couloir virtuel. Si je propose une certaine lumière sur cette chrysalide-surprise, c'est que je ne peux en même temps pas nier qu'il s'agit là d'une manifestation d'exception et que les eaux de nos fleuves paisibles doivent peut-être parfois être titillées de soubresauts non-normatifs…

Je vous informe qu'il vous arrive également de vous faufiler sans nul autre préambule dans l'espace réservé à mes recueillements nocturnes ou mi-éveillés (et sachez qu'il s'agit là d'une forme de petit bonheur plus suave encore), et que c'est peut-être pourquoi je ressens l'envie de vous découvrir d'un point de vue multimédia (veuillez m'excuser ce technologisme irrémissible me venant pourtant en tête). En effet, nos esprits ont, je crois, mille autres considérations précieuses à échanger. Sans désirer outre mesure troubler l'onde de votre existence intime, je pense que peut-être également y aurait-il une place pour quelqu'autre forme de point de contact, nous permettant de mettre en relation non seulement nos essences cognitives, mais également la poésie de nos enveloppes corporelles plus tangibles. 

Je ne saurais qu'ajouter d'autre pour l'instant, hormis peut-être que vous êtes pour moi une présence si agréable que je ne peux que prendre goût à l'ambroisie délectable qui est distillée par gouttes précieuses de nos échanges encore que virtuels. Qu'en sera-t-il s'il advient qu'un jour nos centres névralgiques entrent soyeusement en contact, s'entrechoquent et se taquinant à une cadence évoquant si fébrilement l'extase du nirvana?

Je ne peux que partager, avec un sourire coquin en coin, le tout avec vous, sublime compagne de mes proses sincères.

Bien à vous,




***

J'espère que cet interlude a piqué votre curiosité. En triant les archives de notre vie, les découvertes nous plongent complètement ailleurs, pour le meilleur ou pour le pire. C'est sûrement la raison pour laquelle d'innombrables boîtes de lettres sommeillent chez moi…

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