10 avril 2014

Retrouver l'audace



C'est le titre d'un texte dans la rubrique Libre opinion du journal Le Devoir aujourd'hui. Le peuple québécois serait en panne d'audace. En ce moment, c'est également moi qui le suis. En écoutant la capsule vidéo de la belle Manon (M comme Muses), je prends le temps de penser à mon mot-phare, envie. À cet effet, je prends conscience que j'ai manqué d'audace pour créer la vie que je souhaitais en 2013-2014. Déjà, je vois poindre l'horizon de la fin d'année scolaire. Ouf. Certes, je suis pleinement en vie de coeur et d'esprit, mais les nuages planent au-dessus de ma demeure.

J'avais choisi de diminuer ma tâche d'enseignement pour être davantage avec mes enfants durant les moments cruciaux de leurs apprentissages. Pour plusieurs raisons personnelles, un horaire insensé et un manque de temps dans la gestion du quotidien, je constate avec amertume que j'ai échoué. Ainsi, j'ai négligé la supervision des devoirs, études et lectures d'A. J'ai trop peu aidé M. en orthophonie, ce qui a retardé sa confiance en elle, entre autres, lors de ses communications orales. J'ai passé trop peu de temps avec M-A. pour faire des jeux éducatifs afin que son entrée prochaine à la maternelle se fasse sans heurts. Enfin, je n'ai pas encore pris le temps de me créer un espace créatif et professionnel convivial, sans compter qu'aucun projet d'amélioration dans la maison n'a été planifié et amorcé… Et la liste pourrait s'allonger encore.

Bref, j'ai manqué d'audace pour réinventer mon quotidien avec trois jeunes enfants et prendre suffisamment de temps pour moi. Triste constat. Je sais, globalement, tout va tout de même très bien, mais je ne me contente pas seulement du simple « bien ». Je vise le meilleur et l'excellence, mais attention, pas la perfection. Je vise le dépassement de moi-même et de ceux que j'aime. Le maximum plutôt que le minimum. C'est ce dont j'ai besoin et je suis bien loin d'atteindre un état de bien-être qui me convient. 

Ainsi, je songe à retrouver l'audace de la combattante pour créer ma vie comme je la vois sur l'écran géant de mon esprit. Encore faut-il que mes objectifs soient clairs, ce qui n'est certes pas le cas en ce moment. Espérons que les beaux jours du printemps sauront m'insuffler l'inspiration pour éclaircir les projets qui me donneront véritablement le sentiment d'avancer, et ce, même si cela se produit à petits pas…

Chers sympathiques lecteurs, je m'ennuie de vos commentaires, alors n'hésitez pas à m'écrire et à me partager vos réflexions!

Isabelle

2 commentaires:

  1. Le piège du bonheur, c'est de penser qu'on l'a eu et d'attendre de l'avoir. Si nous serons heureux "quand..." , nous n'atteindrons jamais le bonheur. Il est déjà là. Parce que le vie est parfaite dans son imperfection. Elle est. Voilà tout. Chérir le moment présent.

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  2. « La vie est parfaite dans son imperfection. » Merci, chère Camille, tu me fais beaucoup de bien ce matin! xx

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