J'en prends de plus en plus conscience, ce qui freine trop souvent mes actions et mes élans, c'est ma peur du regard des autres. Que penseront-ils de ceci ou de cela? J'imagine toutes sortes de scénarios en fonction des autres. Au lieu de perdre du temps et de l'énergie pour leur jugement, ce sur quoi je n'ai aucun contrôle, je devrais plutôt me concentrer sur mes propres pensées, sentiments et émotions. Oh! mon Dieu! que c'est difficile, dans mon cas. Les réactions des autres, surtout de ma famille, déclenchent en moi de vives réactions. Je voudrais faire plaisir à tout le monde, même si je sais pertinemment que c'est impossible.
Existe-t-il un secret pour faire fi du regard d'autrui? Comment créer son chemin de vie selon ses propres convictions, sans trembler à la moindre opinion?
***
Lu et apprécié : Une question d'intentions du blogue Un long fleuve intranquille
***
Pensée du jour : « La gentillesse est le langage qu'un sourd peut entendre et qu'un aveugle peut voir. »
Mark Twain
Merci pour cette belle réflexion... comme c'est bien souvent le cas avec tes billets, je me reconnais...
RépondreSupprimerDifficile en effet, quelque chose sur lequel je travaille fort. Depuis quelques années, je découvre par contre que faire ce dont j'ai envie, ce qui me parle à moi attire aussi dans ma vie des personnes dont le regard m'encourage à m"écouter.
RépondreSupprimerUn petit souper au resto, une bonne bouteille et je te donne mon secret...:)
RépondreSupprimerBof! J'ai 58 ans et je recherche encore l'approbation de ma mère... et vos enfants rechercheront probablement toute leur vie votre approbation. J'ai une amie qui a perdu sa mère et qui me dit se sentir "vraiment" libre pour la première fois de sa vie. Alors, je vous comprends!
RépondreSupprimerC'est fou l'importance qu'on accorde au regard des autres. Arriver à l'ignorer est un combat de tout instant, mais qui vaut tellement la peine. Je crois qu'il faut y aller tranquillement, un peu à la fois. Rester fidèle à soi-même, à ses valeurs est la solution...
RépondreSupprimerMerci beaucoup de ce lien à mon texte, c'est très gentil :)
J'aime jogger. Un soir et automne, il pleut. Je veux y aller mais je n'ose pas. "Les gens vont penser que je suis obsédée...que je veux courir à tout prix, je vais avoir l'air fou" que je me disais.
RépondreSupprimerPuis je me suis dit à ce moment qu'aller courir sous la pluie ce soir là était un pas vers cette attitude que je tente d'apprivoiser, soit de cesser d'avoir peur de ce que les gens vont penser....
Tranche de vie mais bon, c'est dans des petits gestes quotidiens qu'on se fraye un chemin vers nos buts!
Maman à bord, on se reconnait mutuellement.
RépondreSupprimerQuelquepart : J'adore ce que tu as écrit : « des personnes dont le regard m'encourage à écouter. »
Fred : Parfait, je nous arrange ça! ;)
Une femme libre : Merci de me rassurer. Je cherche constamment l'approbation de ma mère et son regard a une grande influence sur tout ce que je fais, c'est incroyable! Néanmoins, j'aimerais me libérer de ces
« chaînes » pour me sentir comme vous, une femme libre! ;)
Nathalie : Bienvenue dans les Chroniques Sympathiques. Tu as bien raison, ce dont on parle est un combat de tous les instants, mais cette bataille vaut la peine d'être livrée! Merci pour l'inspiration à travers tes mots.
Michèle : Tout è fait d'accord avec le fait que c'est dans les petits gestes quotidiens qu'on réalise nos buts. Merci pour la tranche de vie qui me fait prendre conscience que tout se joue ici... et maintenant! :)
Je te comprends. J'y arrive tant bien que mal en faisant un gros effort de lâcher-prise... pas facile mais ô combien libérateur! Je crois que le truc c'est de focuser sur comment on va se sentir sans les "chaînes" dont tu parles et la projection finit par gagner de plus en plus de place dans notre réalité. Bon courage!
RépondreSupprimerLa famille immédiate est le premier terrain d'apprentissage... Parfois de merveilles, parfois de manipulations, parfois de dominations mais toujours la famille immédiate reste dans notre coeur, le seuil de notre fondement psychologique. Certains y apprennent l'autonomie, d'autres la dépendance, d'autres encore en sortent grandis, d'autres humiliés mais toujours la famille crée en nous une chaîne qui est celle que nous avons laissés se tisser en nous et ce pas toujours à notre avantage. Nous sommes responsables de l'importance que le regard des autres prend dans notre vie. Chacun fabrique inconsciemment son futur par sa propre attitude et ses réactions personnelles face aux événements de la vie...
RépondreSupprimerIl n'y a pas si longtemps -j'ai 52 ans!- que j'ai réalisé que le "regard des autres" ne devait pas me concerner puisque c'était LEUR façon de penser. Cela leur appartient, ce n'est pas moi.
RépondreSupprimerFaire et vivre les choses sans attendre de reconnaissance,d'approbation,...pas facile...mais on peut apprendre!
Mine de rien,je reçois des autres beaucoup plus ainsi que lorsque je fais tout pour exister au travers de leurs yeux...
Cher anonyme, vous êtes toujours si sage et si inspirant!
RépondreSupprimerEmma : Merci de votre passage dans les Chroniques Sympathiques, et surtout, merci d'enrichir mes réflexions... :)
On n'y échappe malheureusement pas !
RépondreSupprimer