23 octobre 2010

Journée ceinte de bonheur & {Montrez les saints}









Après une mémorable journée sur le Mont-Royal, mon coeur est comblé. Mes amours étaient au 7e ciel de visiter, pour la première fois (incroyable, mais vrai), la montagne de Montréal! Au belvédère, tout près du lac des Castors (plutôt vide à ce moment de l'année), les enfants ont pu voir au loin la montagne Rougemont, juste à côté de celle de grand-papa Guy!

Après notre courte escapade (petites mains gelées, même avec des gants), visite express au bondé Café In Gamba pour savourer le meilleur latté de Montréal et en profiter, bien sûr, pour acheter le meilleur café qui soit, Intelligentsia. Poursuite du bonheur en arrêtant dans une pâtisserie pour acheter deux délicieux croissants au beurre pour les enfants. Pour finir le périple, on se dirige chez grand-maman Lise, mais nos trois amours s'endorment déjà paisiblement... Or changement de direction pour la rive côté sud de Ville-Marie, avec comme paysage une pleine Lune des plus lumineuse, comme cette journée en famille...

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Perle du jour :

- Maman, tant que tu vas m'aimer, je vais t'aimer aussi... Tu sais maman, je t'aime tout le temps!

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Pour terminer en toute beauté, je vous laisse avec cet extrait d'une chronique de Stéphane Laporte. Trop beau, trop vrai, trop touchant! Hymne aux saints êtres humains du quotidien. Plaidoyer pour des quotidiens qui verraient le bien plutôt que le mal. Réquisitoire contre la stupidité. Parce qu'il suffirait de peu pour changer le monde, pour qu'il y en ait partout, des miracles. Je dédie les belles paroles de M. Laporte à mon papa Guy, qui fêtera lundi son anniversaire.

- Maman, pour la fête de grand-papa, ce sera une fête de quoi? (Marianne et Angélique pensaient à une thématique de fête liée aux pouliches, mais je leur ai dit que grand-papa n'apprécierait peut-être pas...)

- Je sais, je sais maman! Il voudra une fête d'être humains! C'est ça!

Ma chère et douce Angélique, toi qui sais tout, tu n'aurais jamais pu dire plus juste et plus vrai. Ton grand-papa Guy, ton parrain, est l'homme que je connais qui aime le plus le genre humain, même s'il rêve tout de même à la vie extra-terrestre! ;-) Grand-papa est celui qui aide, qui donne, qui donne et qui donne encore, qui aime et qui pardonne, et même plus. Que nous avons hâte de lui dire à quel point nous aimons son haut de degré d'humanitude (néologisme d'Albert Jacquard qui signifie la conscience d'appartenir à l'espèce humaine)! Avec l'extrait qui suit, mon cher Guy, c'est à ton tour, de te laisser parler d'amour et de conscience, ô toi qu'on aime.

Guy, tu as le don de changer les choses.
Non seulement le coeur dans la main, mais la conscience du potentiel de l'humain dans le coeur.

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Montrez les saints de Stéphane Laporte

Voilà pourquoi, ça fait du bien que le frère André fasse les manchettes. Ce n'est pas une question de religion, c'est une question d'être humain. Je ne sais pas si le frère André a réussi plus de miracles que moi. Mais une chose est sûre: c'était un homme plus à l'écoute des autres que la plupart d'entre nous. Et c'est pour ça qu'il est un exemple.

Des frères André, dans notre ville, dans notre pays, dans notre monde, il doit y en avoir quand même quelques-uns, mais on ne les connaît pas. On ne les valorise pas. On en parle un peu dans le temps des Fêtes. On présente un reportage sur untel qui s'occupe des pauvres ou sur une autre qui a consacré sa vie aux malades. Ça dure trois minutes. Et on passe à autre chose. Et on revient à ceux dont on ne cesse de parler: les politiciens, les sportifs, les vedettes et les criminels.

C'est fou, quand on y pense... Les médias ont passé la semaine à nous raconter en détail les meurtres horribles d'un psychopathe. Si on passait autant de temps à raconter la dévotion d'une infirmière, d'une missionnaire ou d'un bon professeur, notre monde serait peut-être moins laid.

La canonisation du frère André, ce n'est pas le retour de la religion, c'est le retour du bon gars. Le frère André était snobé par les évêques et cardinaux parce qu'il était simple. C'est le petit peuple qui l'aimait. C'est le petit peuple qui a fait de lui un saint. L'Église, en mal de visibilité, n'a pas eu le choix de le reconnaître. Le petit peuple est plus grand qu'on pense.

Pendant que trop de gens vénèrent la richesse, la gloire et le pouvoir, il y en a encore qui savent que la seule richesse, c'est le coeur. Celui du frère André comme celui du voisin.

Il est plus que temps de montrer les saints qui nous entourent au quotidien. De diriger le projecteur sur les gens inspirants. Tant qu'on mettra l'accent sur les parvenus, les m'as-tu-vu, les maniaques, on aura un monde qui leur ressemble.

Je sais bien que les saints saints saints, les être parfaits, n'existent pas. Mais les êtres humains à qui il reste de l'humanité, il faut les remercier, il faut s'en inspirer.

Les personnes qui se consacrent aux autres n'ont pas besoin de faire des miracles pour être célébrées. Juste le fait qu'il y en ait encore, c'est le plus grand des miracles.

Texte intégral : http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/stephane-laporte/201010/23/01-4335451-montrez-les-saints.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_opinions_377155_accueil_ECRAN1POS1

2 commentaires:

  1. Le frère André est dans NOTRE cabane et il nous protège... je l'espère ! C'est mon grand-père Ovila qui l'a gossé !
    Aller dans la nature... y'a rien de plus énergisant pour le moral !

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  2. Tous ces mots, qui transportent de si belles pensées, qui activent de si belles émotions, qui font passer la conscience d'un niveau vers un autre et qui finalement construisent le nouveau monde que l'Univers s'attend que nous lui construisions..... :-) Si beaux pour l'âme....

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