6 juillet 2010

Pour la gloire des brocantes, première partie

Lu dans Les Maisons de Victor Hugo

Récemment, j'apprenais avec grand étonnement que Victor Hugo aimait les brocantes, la chasse aux vieux coffres comme il aimait le dire. Eh oui! chiner était une de ses grandes passions, surtout lors de ses pérégrinations, que ce soit en Angleterre, en Hollande ou en Belgique! Mon Dieu! je ne suis pas seulement attirée par ses mots, mais par toute son âme! De 1855 à 1870, années de son exil, il s'installe avec sa femme et ses enfants à Guernesey, dans les îles anglo-normandes. Il transforme la vieille maison (on dit même qu'elle était hantée, visionnée, et que Victor Hugo était en contact avec des entités) d'un corsaire, logée au numéro 20 Hauteville, puis la baptise Hauteville House, puis ensuite Hauteville Fairy, après l'avoir entièrement redécorée par la trilogie des maçons, des peintres et des tapissiers, dans ses propres mots. De plus, ses meubles et ses murs étaient joliment agrémentés de devises, de pensées et d'inscriptions de son grand cru! Génial! Aparté, si vous me le permettez. Cela me fait penser à mon premier appartement, le plus petit et le plus minable de Saint-Lambert. Dans mes trois minuscules pièces, j'avais peint des pensées, au grand dam de mes visiteurs...

Sache que la fée Bric-à-Brac m'a fait les yeux doux et que le dieu Bibelot m'a pris en amitié : j'ai écrémé en Belgique un certain nombre d'objets étranges, et pour peu d'or.

Lu dans La gloire de mon père

- Alors, tu m'emmènes dans la colline, ce matin?
- Non! dit-il. Pas encore! Cette villa est toute vide, et il va falloir la meubler. Seulement, les meubles neufs coûtent très cher : alors, nous allons ce matin chez le brocanteur des Quatre-Chemins.

Mon père avait une passion : l'achat de vieilleries chez les brocanteurs.
Chaque mois, lorsqu'il revenait de toucher son mandat à la mairie, il rapportait quelques merveilles : une muselière crevée, un compas diviseur épointé, un archet de contrebasse, une scie de chirurgien, une longue-vue de marine où l'on voyait tout à l'envers, un couteau à scalper, un cor de chasse un peu ovalisé, avec une embouchure de trombone, sans parler d'objets mystérieux, dont personne n'avait pu trouver l'usage, et qui traînaient un peu partout dans la maison. Ces arrivages mensuels étaient, pour Paul et pour moi, une véritable fête. (...)

Lu sur le blogue de Josée Blanchette

21 Things You Should Never Buy New
http://money.usnews.com/money/blogs/my-money/2010/06/28/21-things-you-should-never-buy-new.html

Pensée de Josée : Nous ne sommes que des locataires de passage sous nos airs de propriétaires.

1 commentaire:

  1. Je suis ta fidèle lectrice ! Un jour... ce sera mon tour ! Tu pourras me lire... mais ce ne sera jamais aussi poétique que toi !

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