5 août 2024

Le 9 juillet 2024

Du courrier spécial arrivé d’Europe ce matin : une jolie contravention (et peut-être pas la dernière). Je n’avais pas payé mon stationnement en raison d’une borne défectueuse. Je fouille dans mes photos pour me souvenir de ce fameux 9 juillet…

1) Je me souviens d’un matin pluvieux durant lequel j’ai senti le besoin de me réfugier dans une bibliothèque. Pendant que je lisais de la poésie de feu, j’étais triste que fiston daigne ouvrir un seul livre…
2) Je me souviens m’être cognée le nez sur les portes fermées du Pavillon Flaubert.
3) Je me souviens avoir ressenti une grande tristesse entre les murs de l'aître (cimetière) Saint-Maclou qui remonte à la peste noire de 1348. Et être déçue que mon compagnon de voyage n’ait pas envie de visiter un atelier de céramique.
4) Je me souviens avoir franchi les portes de la librairie Bertran, forteresse de livres rares et anciens. La charmante propriétaire avec qui j’ai pu discuter de livres, une passionnée et érudite libraire, m’a informée avoir vendu l’exemplaire sur Jeanne d’Arc que je convoitais depuis quelques jours dans la vitrine, et ce, moins d’une heure avant mon arrivée.
4) Je me souviens que les autres livres qui étaient objets de mes désirs n’auraient pas pu trouver place dans mes bagages. J’ai quand même pu dénicher un petit ouvrage rédigé par une poétesse française peu connue.
5) Je me souviens d’une fin de soirée durant laquelle j’ai bu ma bière et pataugé dans mon plateau de fromages et charcuteries, seule dans le lobby de l’hôtel.
Bref, je me souviens de ce 9 juillet qui, malgré des contours peu reluisants, a semé un sillon de bonheur dans mon cœur.

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