Je viens tout juste de terminer une semaine en l'honneur des professeurs au Québec. Mais au fait, sommes-nous vraiment à l'honneur, malgré les différents textes publiés sur plusieurs tribunes du Web et des réseaux sociaux? Dans notre réalité quotidienne, qui nous remercie vraiment? Dans mon milieu, je suis très choyée, car la Direction nous a offert de petits douceurs tout au long de la semaine, en plus d'un 5 à 7 Vins & fromages fort sympathique. Cependant, de telles coutumes sont peu fréquentes, j'en conviens.
En classe, j'ai demandé à mes élèves de choisir un enseignant dont ils appréciaient le travail. Ainsi, ils devaient écrire une carte postale qui expliquait ce pourquoi cet enseignant était spécial à leurs yeux. La compétence, l'humour, la patience et la gentillesse sont des qualités très précieuses et louables pour les élèves. Je suis très heureuse qu'ils aient pu témoigner leur gratitude et leur reconnaissance à travers des mots simples et sincères. L'essentiel n'était pas d'écrire sans fautes, mais bien avec coeur.
En espérant que tous ses mots puissent faire en sorte que mes collègues continuent d'insuffler leur passion et leur culture en héritage aux jeunes qui leur sont confiés, et ce, malgré les réformes qui se succèdent et les aléas de la profession enseignante.
***
En passant, on peut lire sur les tribunes nationales que la réforme scolaire serait un échec. En fait, la véritable réforme n'a jamais vraiment eu lieu. Il est donc faux de prétendre qu'elle est un échec, car jamais son implantation n'a réellement fonctionné. Quoi qu'il en soit, soyons réalistes, réforme ou pas, le calcul mental, les dictées et tous les apprentissages supposément rétrogrades ne devraient jamais être retirés des programmes pédagogiques. Le savoir passe inévitablement en apprenant par coeur certaines connaissances, qu'on le veuille ou non. Après l'apprentissage par coeur pourront se greffer mille et un projets au gré de nos fantaisies et de celles des élèves qui, toujours, auront ce feu sacré qui n'attend que d'être alimenté.
À propager, des lettres pour sauver le blogueur Badawi
Une conférence que j'ai adorée :
Jeanne Mance et les pionnières de la Nouvelle-France
Le latin, un enseignement superflu pour une jeunesse inculte?
Non, un enseignement perçu comme superflu par une élite inculte!
Nouvelles coupes à l'Université Laval
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