22 juillet 2014

Quand les guêpes se taisent


C'est le titre d'un recueil de nouvelles que j'ai lu aujourd'hui. L'auteure, Stéphanie Pelletier, est originaire de Métis-sur-Mer. Éléments (sur)naturels et désirs sensuels s'entremêlent dans de courts textes dont le style d'écriture incisif me retient, mot après mot. Ce n'est pas rien, dans mon cas. Quand je savoure les mots évocateurs au compte-gouttes autant que les phrases, c'est que l'écriture résonne dans mes propres histoires personnelles. La vie, l'amour, la mort, des thèmes qui ne s'épuisent pas, qui ne se fatigueront jamais, car il s'agit des étoffes dont sont tissées nos âmes. Trois mots si vastes que toutes les histoires, quand bien même qu'elles se répéteraient, se multiplieraient indéfiniment, n'en finiraient pas de nous éclairer pour nous aider à mieux vivre, à mieux aimer, à mieux mourir.

« Par-dessus le désir, c'est l'attirance du coeur qui nous convainc de commettre l'irréparable. »

À écouter, tout doucement, au coeur de l'été qui bat son plein :
En passant, un lien que j'aime bien : Aime une fille qui lit

***


Je lis très peu les journaux ces temps-ci. Néanmoins, j'ouvre Le Devoir ce matin et lis que la mairesse de La Prairie est décédée après avoir marché sur un nid de guêpes. Silence, consternation et choc, je l'avoue, de savoir que cette grande dame n'est plus. Je lis également que les scientifiques ont relevé des records de chaleur planétaires. Ouf, j'en ai des sueurs froides. Enfin, je lis quelques articles sur l'écrasement du vol MH17. Je ne peux m'empêcher d'établir un lien direct avec la Russie. Un pays dont l'homophobie est si affichée pourrait fort bien être lié au fait que le vol contenait d'éminents chercheurs internationaux sur le sida. Hypothèse, voilà tout. Qui sait?

Le monde tourne mal, mais l'été possède cet effet magique d'apaisement. Le temps semble ralentir, s'arrêter presque. Les listes des besoins et des envies sont encore très longues (un grand tableau vert me le rappelle quotidiennement), mais entre chaque geste accompli, il faut prendre un moment pour apaiser notre quotidien effréné.  Un bon repas (le plus simple possible), un verre de vin, un livre bien choisi (parfois, une seule phrase nous vitamine les pensées embrouillées), une bougie, des fleurs, peu importe, mais un élément qui change notre état d'esprit pour le ramener vers un peu d'harmonie et de beauté. Évidemment, c'est ce vers quoi je tends, avec plus ou moins de facilité, je vous l'avoue. Pour m'aider, je me suis inscrite à un camp d'été pour l'âme (virtuel, bien sûr). Les sources d'inspiration sont toutes les bienvenues, non? 

Et vous, quelles sont vos sources d'inspiration cet été?

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