1 octobre 2010

J'octobre un brin!

Feuilles de notre arbre d'automne (à venir)

C'est le premier jour du mois d'octobre, or j'octobre un brin, comme l'a si bien écrit la talentueuse Josée Blanchette dans Le Devoir. Je ne l'avais pas vu venir, ce petit coquin. C'est fou comme la vie tourne vite, tourbillonne et nous emporte dans toutes sortes de directions. Voilà, c'est fait, c'est vraiment l'automne, la saison des feuilles et des pommes, des citrouilles et des fantômes, mais aussi celle de mes propres noirceurs abyssales...
Eh oui! octobre, c'est selon moi le plus beau des mois, mais c'est aussi celui de mes remises en question et résolutions, toujours plus ou moins résolues!
Ma mère a su me réveiller de ma torpeur ce matin. (
Les mères ont ce don inné pour ce genre de choses, question de nous brasser un peu le chaos intérieur.)

- Bon, c'est quand qu'on te fête? Demain, mercredi, le jour de ta fête, ou encore la semaine prochaine? Un souper à la cabane? J'ai tout un agenda, alors faut y penser, hein?
- Euh... je n'ai pas encore pensé à cela. Laisse-moi un peu de temps. J'suis pas rendue-là dans ma tête! &?%?%?

***

Voici les paroles de la douce chanson Octobre, de Francis Cabrel, qui ne cesse de me bercer depuis ce matin...

Le vent fera craquer les branches La brume viendra dans sa robe blanche Y aura des feuilles partout Couchées sur les cailloux Octobre tiendra sa revanche Le soleil sortira à peine Nos corps se cacheront sous des bouts de laine Perdue dans tes foulards Tu croiseras le soir Octobre endormi aux fontaines Il y aura certainement, Sur les tables en fer blanc Quelques vases vides et qui traînent Et des nuages pris aux antennes Je t'offrirai des fleurs Et des nappes en couleurs Pour ne pas qu'Octobre nous prenne On ira tout en haut des collines Regarder tout ce qu'Octobre illumine Mes mains sur tes cheveux Des écharpes pour deux Devant le monde qui s'incline Certainement appuyés sur des bancs Il y aura quelques hommes qui se souviennent Et des nuages pris aux antennes Je t'offrirai des fleurs Et des nappes en couleurs Pour ne pas qu'Octobre nous prenne Et sans doute on verra apparaître Quelques dessins sur la buée des fenêtres Vous, vous jouerez dehors Comme les enfants du nord Octobre restera peut-être. Vous, vous jouerez dehors Comme les enfants du nord Octobre restera peut-être.

Retenu dans l'article de Josée Blanchette d'aujourd'hui (Le Devoir) :
La vieillesse, c'est comme tout le reste. Pour en faire un succès, il faut commencer jeune.
Fred Astaire

Salivé devant la toute dernière gourmandise d'Isa (www.lesgourmandisesdisa.blogspot.com) :


Retenu comme suggestion de cadeau de moi à moi :

1 commentaire:

  1. Les grisailles de l'automne nous permettent de réfléchir et de réaliser les changements de Dame Nature !

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